Les armes de France rappellent que Chamagnieu fut partie de la rançon du Roi François 1er.
Les armes du Dauphiné rappelant les Dauphins de la troisième race qui régnèrent de 1282 à 1338 et probables premiers constructeurs du château.
Le Dauphin François, propriétaire de Chamagnieu, était si jeune qu’il ne dut être consulté ni pour la vente de ses châteaux, ni pour son envoi en Espagne remplacer son père comme otage. Il y mourut et son cadet , Henri devint le roi Henri II.
Le signe des LORAS de Chamagnieu. Les LORAS, seigneurs de Chamagnieu pendant six générations, étaient d’une famille aussi ancienne que les LEYSSIN, puisque Anthelme de LORAS était croisé au douzième siècle. Ils étaient beaucoup plus riche, ayant attaché leur nom successivement à vingt-trois châteaux.
Abel de Loras distinguait ses armes par la brisure « parti de gueules à la face losangée de gueules à la bande losangée d’or et d’azur ».
Il reçut Chamagnieu en dot de sa femme Marguerite du PRE, Dame de Chamagnieu, fille légitime de François du PRE & Marie de Jons.
La famille du PRE venait de très anciens échevins de Lyon, d’abord marchands ferratiers élus au consulat de Lyon dès 1399, puis quatre fois au quinzième siècle, anoblis par l’échevinage de 1526. L’ancêtre François du PRE était comis par la régente Louise de France (Savoie) à l’aliénation du domaine Dauphinois en 1521.
Ces ventes devaient payer les frais de la guerre d’Italie continuée par François Premier, puis la rançon du Roi fait prisonnier à la défaite de Pavie en 1525
Le signe des LEYSSIN de Mianges: « d’azur au sautoir d’or ». Famille éteinte à Mianges en 1827, qui remonte à Guigues de Leyssin., croisé dans la troisième croisade vers 1190.
Son château de Bellegarde à Mianges est détruit mais le dernier seigneur fut le vicomte Francois-Loius de Leyssin, qui le reçut de sa femme Henriette-Charlotte Thimont mariés à Vienne le 15 septembre 1772.
Une curiosité du château était l ‘escalier du grenier coincé dans l ‘épaisseur du mur du donjon, mur de pierres de taille épais de deux mètres. Au dessus de la porte de la tour d’escalier était inscrite la devise « celui que Dieu garde, il est en belle garde »
Les armes de Leyssin se trouvent encore sur un vitrail de la chapelle de Mianges.